La FNAB prend la parole : la crise agricole concerne l'ensemble des fermes françaises, bio ou non. Néanmoins les préoccupations et revendications divergent pour la production biologique.

Des pistes d'adaptations face aux bouleversements climatiques et leurs répercussions, ont été illustrées, par la FNAB, pour 4 filières. Découvrez celle de l'arboriculture bio.

Communiqué de la Fédération Nationale d'Agriculture Biologique

 

Tri des déchets organiques,
une opportunité pour l'agriculture biologique

 

Paris le 12/01/2024. Depuis le 1er janvier 2024, les collectivités ont l'obligation de proposer aux ménages une solution pour trier leurs déchets organiques. Aujourd'hui, en France, l'essentiel de ces déchets organiques est enfoui ou incinéré alors qu'ils pourraient contribuer à enrichir les sols agricoles. 

Le compost de déchets organiques : une ressource pour l'agriculture biologique

Selon une étude commandée par le Ministère de l'Agriculture, les déchets organiques des ménages représentent un potentiel de 1,8 millions de tonnes de compost par an. Et le compost est identifié aujourd'hui comme une solution prometteuse pour enrichir les sols agricoles, notamment les sols biologiques qui n'utilisent pas d'engrais chimiques de synthèse pour fertiliser les plantes. Cette ressource est d'autant plus précieuse que les fertilisants organiques se raréfient, sous l'effet d'une baisse du nombre d'élevages en France (-30% en 10 ans selon le recensement agricole de 2020)
La question de la fertilité des sols en agriculture biologique est centrale : dans les prochaines années, les fertilisants organiques viendront à manquer, il est urgent de trouver de nouvelles matières pour développer la bio” explique Olivier Chaloche référent du projet Matières Organiques Non Agricoles.  Bien sûr nous serons très vigilants à la qualité du compost et donc du tri effectué en amont pour protéger nos sols ”.
 
Les agriculteurs bio s'engagent aux côtés des collectivités

De nombreuses métropoles, comme le Grand Lyon, des syndicats ruraux comme le SMICTOM Pays de Vilaine, ont déjà mis en place des filières à grande échelle afin de fournir le secteur agricole en compost. Les résultats de ces initiatives sont pour l'instant encourageants, et demandent à être déclinés dans de nombreux territoires où tout reste à mettre en place selon le CGDD.
C'est pourquoi la FNAB et les groupements bio de Nouvelle-Aquitaine, Haut-de-France, Rhône et Loire, Pyrénées-Orientales et d'Eure-et-Loire ont décidé, avec le soutien de l'Ademe et du CGDD, de décliner ces initiatives pour le secteur agricole bio. Depuis 2023, un accompagnement s'est mis en place sur cinq territoires pour construire, à horizon 2025, des filières de compostage de déchets organiques à des fins d'utilisation sur les terres bio. 
 
Si vous êtes une collectivité et que vous voulez vous engager dans le compostage de déchets organiques pour fertiliser des terres en bio renseignez-vous sur le cadre réglementaire, ou contactez votre GAB en vous rendant sur https://territoiresbio.fr/contact/
 
Contact presse : Oliver Chaloche  - 06 38 55 80 11

 

Le nouveau plan d’action contre la peste porcine africaine a été présenté par le Ministère de l’agriculture, le 19 décembre.

Bio Centre, partenaire du Casdar RéVABio, un projet de recherche qui a eu lieu sur trois ans.

 

 

Le Casdar RéVABio, késako ?

 

Porté par l'Institut de l'élevage et l'ITAB - Institut Technique de l'Agriculture et de l'Alimentation Biologiques, c'est un projet de recherche et de développement visant à améliorer le taux de commercialisation d’agneaux sous le label AB.

 

Les opérateurs aval peuvent ils s'entraider pour une commercialisation annuelle et régulière des agneaux ? Peut-on étaler les ventes avec le report ? Comment assurer une rémunération juste des agriculteurs ? La qualité de la viande peut-elle être impactée par ce report ?

 

👉🏻 Découvrez dans le communiqué de presse les réponses à ces questions ainsi que les autres travaux menés dans le cadre du projet Casdar RéVAbio.

Si le gouvernement confirme l'abandon de ces hausses, ce sont 50 M€ par an dont ne bénéficieront pas les Agences de l'eau, les collectivités, les structures d'accompagnement aux changements de pratiques agricoles. Et la qualité de l'eau de demain ?

Les activités humaines ont un rôle majeur sur le climat et son réchauffement, le secteur agricole est notamment à l’origine de 20% des émissions de gaz à effets de serre (GES), en France.

La FNAB donne un avis favorable mais propose de réorienter les priorités.

Le bio, est-ce que c'est cher ?

 

Découvrez dans cette vidéo, réalisée par Nicolas Meyrieux, toutes les externalités positives des pratiques bio sur la santé, l'eau, le sol, le climat, l'emploi... "Manger bio doit être considéré comme un investissement pour préserver notre santé et l'avenir de notre planète". 👇🏼

 

nicolas meyrieux

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Ils témoignent

  •    "Pour la fabrication de nos pâtes, nous utilisons un savoir faire traditionnel"  

  •    “Dans la famille, l’agriculture biologique est devenue un mode de vie, presque une philosophie.”  

  •    “Le choix du bio : un produit innovant de qualité qui s’inscrit dans le développement durable.”  

  •    "Il faut être cohérent : quand on est convaincu par le bio comme je le suis, on a envie que ce soit à la portée de tous."...

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